Pour la dépénalisation de l'avortement en Espagne, Mobilisons-nous!
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Pour la dépénalisation de l'avortement en Espagne, Mobilisons-nous!
Avortement en Espagne : 1 pas en avant, 3 pas en arrière !
Le projet de loi du gouvernement Rajoy supprimant l'accès à l'avortement libre a été approuvé par le conseil des ministres le 20 décembre 2013.
Ce projet interdit l'accès à l'avortement aux femmes en Espagne sauf en cas de viol (ayant fait l'objet d'une plainte) et de "danger physique ou psychique" pour la femme, danger qui devra être évalué par deux médecins différents et étrangers à l’établissement pratiquant l’avortement.
L'intention du gouvernement conservateur, sous l'influence des associations anti-choix et de l'Eglise catholique est hypocrite : il s'agit de fait, de rendre quasi-impossible l'accès à l'avortement et revenir à la situation d'avant la loi de 2010. Cette loi avait permis aux femmes d'interrompre leur grossesse jusqu'à 14 semaines et jusqu'à 22 semaines en cas de malformation du fœtus, elle sera désormais annulée.
Avec la décision de son conseil des ministres, exclusivement composé d'hommes, l'Espagne s'apprête à voter la loi la plus autoritaire et répressive à l'égard des droits des femmes depuis la fin de la dictature en Espagne. Un recul dramatique pour les droits et la santé sexuelle et reproductive des espagnoles, qui seront obligées de recourir à des avortements illégaux ou de partir à l'étranger.
Il ne reste que quelques jours avant que le Parlement n’entérine cette loi, avec le soutien du Parti populaire, majoritaire à l'assemblée, c'est pourquoi nous devons nous mobiliser pour faire reculer ce projet.
Parce que l'avortement sûr et légal doit être un acquis pour toutes les femmes, en Europe et dans le monde,
le MFPF IDF, le Planning Familial de Paris, l'Ancic, la Cadac et le collectif Tenon appellent à un rassemblement de soutien aux Espagnoles le vendredi 27 décembre à 13H devant l'ambassade d'Espagne, RDV Place Pierre Brisson ( à l'angle de la rue Bizet et la rue Goethe ) , 75008 Paris, métro Alma Marceau.
Le projet de loi du gouvernement Rajoy supprimant l'accès à l'avortement libre a été approuvé par le conseil des ministres le 20 décembre 2013.
Ce projet interdit l'accès à l'avortement aux femmes en Espagne sauf en cas de viol (ayant fait l'objet d'une plainte) et de "danger physique ou psychique" pour la femme, danger qui devra être évalué par deux médecins différents et étrangers à l’établissement pratiquant l’avortement.
L'intention du gouvernement conservateur, sous l'influence des associations anti-choix et de l'Eglise catholique est hypocrite : il s'agit de fait, de rendre quasi-impossible l'accès à l'avortement et revenir à la situation d'avant la loi de 2010. Cette loi avait permis aux femmes d'interrompre leur grossesse jusqu'à 14 semaines et jusqu'à 22 semaines en cas de malformation du fœtus, elle sera désormais annulée.
Avec la décision de son conseil des ministres, exclusivement composé d'hommes, l'Espagne s'apprête à voter la loi la plus autoritaire et répressive à l'égard des droits des femmes depuis la fin de la dictature en Espagne. Un recul dramatique pour les droits et la santé sexuelle et reproductive des espagnoles, qui seront obligées de recourir à des avortements illégaux ou de partir à l'étranger.
Il ne reste que quelques jours avant que le Parlement n’entérine cette loi, avec le soutien du Parti populaire, majoritaire à l'assemblée, c'est pourquoi nous devons nous mobiliser pour faire reculer ce projet.
Parce que l'avortement sûr et légal doit être un acquis pour toutes les femmes, en Europe et dans le monde,
le MFPF IDF, le Planning Familial de Paris, l'Ancic, la Cadac et le collectif Tenon appellent à un rassemblement de soutien aux Espagnoles le vendredi 27 décembre à 13H devant l'ambassade d'Espagne, RDV Place Pierre Brisson ( à l'angle de la rue Bizet et la rue Goethe ) , 75008 Paris, métro Alma Marceau.
Audre- Membre du torchon brûle 87
- Messages : 471
Date d'inscription : 27/11/2009
Re: Pour la dépénalisation de l'avortement en Espagne, Mobilisons-nous!
Avortement : le droit des femmes se prend une grande claque en Espagne
http://www.rue89.com/2013/12/20/avortement-droit-femmes-prend-grande-claque-espagne-248502
En Espagne, le Conseil des ministres a approuvé (après cinq tentatives ratées) ce vendredi la réforme de la loi sur l’avortement. Le nouveau texte s’appellera « loi organique de protection de la vie de la personne conçue et des droits de la femme enceinte ». Si le texte est adopté par le parlement, il s’agira d’un extraordinaire retour en arrière de 30 ans.
La grossesse ne pourra être interrompue volontairement que dans deux cas :
si elle présente un grave danger pour la santé physique et psychique de la mère constaté par (le délai est de 22 semaines)
ou si elle est le fruit d’un viol (il faut qu’il fasse l’objet d’une plainte et le délai est alors de 12 semaines)
Le fait que le fœtus soit atteint d’une malformation grave ne sera plus un motif d’avortement. « Il n’y a pas de première ou seconde catégorie », selon le gouvernement. La loi autorise en revanche l’objection de conscience pour les médecins du secteur public qui refuseraient de pratiquer l’intervention pour des raisons idéologiques.
Les mineures de 16 et 17 ans n’auront plus la possibilité de passer outre la volonté parentale et devront avoir leur accord pour demander une interruption de grossesse.
Un retour en arrière de 30 ans
L’avortement ne sera donc plus un droit de la femme mais un « délit régulé ». Cette régression était une promesse électorale du gouvernement conservateur du premier ministre Mariano Rajoy. Jusqu’à présent, une femme en Espagne pouvait demander l’interruption de sa grossesse jusqu’à quatorze semaines sans avoir à justifier sa décision.
« La vie de l’enfant à venir [“el concebido”, le conçu, ndlr] et pas encore né représente une valeur fondamentale, » a expliqué le ministre de la Justice Alberto Ruiz-Gallardon. « Et l’Etat est obligé de la défendre. » Pour lui, ce projet de loi permet de rééquilibrer les droits de la femme et ceux de l’enfant à venir.
Les mouvements de gauche et féministes se préparent à une mobilisation exceptionnelle avant le débat devant le parlement pu le parti populaire au pouvoir détient la majorité absolue. Si elle est votée, la loi « la plus restrictive depuis le retour de la démocratie “selon El Pais, renverra l’Espagne 30 ans en arrière. Dans une déclaration qui enflamme déjà les progressistes espagnols, le ministre de la Justice a dit : ‘La femme n’est jamais coupable, la femme est toujours victime.’
http://www.rue89.com/2013/12/20/avortement-droit-femmes-prend-grande-claque-espagne-248502
En Espagne, le Conseil des ministres a approuvé (après cinq tentatives ratées) ce vendredi la réforme de la loi sur l’avortement. Le nouveau texte s’appellera « loi organique de protection de la vie de la personne conçue et des droits de la femme enceinte ». Si le texte est adopté par le parlement, il s’agira d’un extraordinaire retour en arrière de 30 ans.
La grossesse ne pourra être interrompue volontairement que dans deux cas :
si elle présente un grave danger pour la santé physique et psychique de la mère constaté par (le délai est de 22 semaines)
ou si elle est le fruit d’un viol (il faut qu’il fasse l’objet d’une plainte et le délai est alors de 12 semaines)
Le fait que le fœtus soit atteint d’une malformation grave ne sera plus un motif d’avortement. « Il n’y a pas de première ou seconde catégorie », selon le gouvernement. La loi autorise en revanche l’objection de conscience pour les médecins du secteur public qui refuseraient de pratiquer l’intervention pour des raisons idéologiques.
Les mineures de 16 et 17 ans n’auront plus la possibilité de passer outre la volonté parentale et devront avoir leur accord pour demander une interruption de grossesse.
Un retour en arrière de 30 ans
L’avortement ne sera donc plus un droit de la femme mais un « délit régulé ». Cette régression était une promesse électorale du gouvernement conservateur du premier ministre Mariano Rajoy. Jusqu’à présent, une femme en Espagne pouvait demander l’interruption de sa grossesse jusqu’à quatorze semaines sans avoir à justifier sa décision.
« La vie de l’enfant à venir [“el concebido”, le conçu, ndlr] et pas encore né représente une valeur fondamentale, » a expliqué le ministre de la Justice Alberto Ruiz-Gallardon. « Et l’Etat est obligé de la défendre. » Pour lui, ce projet de loi permet de rééquilibrer les droits de la femme et ceux de l’enfant à venir.
Les mouvements de gauche et féministes se préparent à une mobilisation exceptionnelle avant le débat devant le parlement pu le parti populaire au pouvoir détient la majorité absolue. Si elle est votée, la loi « la plus restrictive depuis le retour de la démocratie “selon El Pais, renverra l’Espagne 30 ans en arrière. Dans une déclaration qui enflamme déjà les progressistes espagnols, le ministre de la Justice a dit : ‘La femme n’est jamais coupable, la femme est toujours victime.’
Audre- Membre du torchon brûle 87
- Messages : 471
Date d'inscription : 27/11/2009
Re: Pour la dépénalisation de l'avortement en Espagne, Mobilisons-nous!
http://www.feministas.org/
Pour suivre les différents rendez vous de mobilisations en Espagne et ailleurs.
Pour suivre les différents rendez vous de mobilisations en Espagne et ailleurs.
Audre- Membre du torchon brûle 87
- Messages : 471
Date d'inscription : 27/11/2009
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